Référentiel enseignant·es-chercheur·es : saison 2

Le 2 juillet s’est de nouveau tenu un CA terriblement long. Y ont été traitées de nombreuses questions (nouvelles vices présidences et charges de mission inflationnistes, constitution de la commission budgétaire, bureau du CA, démarche HRS4R, subventions aux associations étudiantes, …), mais surtout, il a été question du second volet du référentiel enseignant·es-chercheur·es, sur lequel nous revenons ici.

Second volet du référentiel enseignant·es-chercheur·es

Il s’agit donc de poursuivre l’uberisation (paiement à la tâche) des activités des enseignant·es-chercheur·es. Nous avons déjà eu l’occasion d’expliquer les positions de notre intersyndicale sur le sujet dans le compte-rendu de la précédente séance du CA. Cette fois-ci en plus de nos objections politiques au référentiel, s’ajoutait une objection technique que nous avons fait valoir : le MESR est en train de se mettre en place le RIPEC (régime indemnitaire des personnels enseignants-chercheurs), de manière extrêmement opaque. Le ministère lui-même affirme que la seconde composante du RIPEC, qui concerne les indemnités liées aux taches administratives, va nécessité de remettre sur le métier les référentiels d’activités des universités. Rien ne permet d'affirmer que le référentiel local qui est en train d’être mis en place à Paris 8 ne va pas être obsolète très rapidement. Cette obsolescence est même déjà programmée dans le cas des IUT où les tâches décrites correspondent au DUT et non au nouveau BUT (“Bachelor” en trois ans au lieu de deux) qui est mis en place dès la rentrée… Nous avons relevé d'autres éléments flous et insuffisamment précisés dans cette deuxième partie du référentiel, impuissant à prendre en compte la diversité des taches et des pratiques existantes et redoutable machine à normalisation.

Finalement, ce second volet sera adopté avec 23 voix contre 9 et 2 abstentions. Seule la Dionysoise et les élu·es de Solidarité Étudiante ayant voté contre avec nous.

Vite fait bien fait

En prévision de la rentrée, des capteurs de CO2 vont être installés dans les salles durant l'été.

Les comités consultatifs sont prolongés d'une année, le service juridique n'étant pas en mesure, après les élections des conseils centraux cette année, d'organiser de nouvelles élections.

Vos élu·es ont fait des retours sur les dialogues d'orientation pédagogique dans les UFR dont iels ont été mis·es au courant et ont relayé les demandes d'une plus grande transparence concernant la construction des indicateurs utilisés.

Nous vous souhaitons un bel été et des vacances méritées !

Vos élu·es CA.
Résistons !