Compte-rendu du CAC des 28 et 29 octobre 2021

Compte-rendu du CAC des 28 et 29 octobre 2021 établi par les élus de la liste "Résistons - Intersyndicale de lutte de Paris 8 (CGT - SNESup-FSU & SNASUB-FSU - SUD)"

Le dernier Conseil Académique (CFVU + CR), s’est réuni pour voter la campagne d’emploi.

Pour ce qui est des postes BIATSS, les organisations des personnels ont fait entendre des désaccords sur le fonctionnement, en demandant à réinstaurer un système d’échange préalable aux conseils pour les postes des services centraux (car pour les postes des UFR, il y a un échange collégial sur les priorités au sein de la composante). Elles ont obtenu la création d’une commission qui élabore cette instance d’échange pour l’année prochaine. Une fois ce point éclairci, le CAC a émis un avis positif pour les propositions de postes.

Pour les postes d’enseignants et d’enseignants-chercheurs, tous ceux au renouvellement sont adoptés, sauf :

  • un poste MCF de psychanalyse, dont le CAC a voté un avis de redéploiement au profit de PRAG d’anglais
  • un poste de d'informatique, qui était disputé par le laboratoire Paragraphe : le poste est resté à informatique / LIASD

Ces deux postes ont fait débat.
De même, a fait débat la question des collègues qui ne peuvent plus rester dans leur composante, car la situation est trop compliquée, ce qui a été attesté par des autorités médicales compétentes : cette question n’a rien à voir avec la campagne de poste, des solutions doivent être trouvées par les instances centrales au cas par cas.

Quelques transformations adoptées :

  • informatique, ATER en PRAG
  • MCF en PR pour Psycho paragraphe

L’ensemble de la campagne sera rediscutée et votée en Comité Technique et Conseil d’Administration.

À l’occasion de ce CAC, nous avons demandé à ce que soit dressé un état des lieux du nombre et la durée cumulée d’Interruptions Temporaires de Travail depuis le début de l’année dans les différents services et composantes, car, après les baisses budgétaires et donc de postes dont notre université a été victime, suivi de deux années de pandémie, la fatigue est très grande. Ce sont les personnels enseignants et BIATSS qui bouchent les trous, qui compensent les dysfonctionnements, et font tenir debout une institution fragilisée par les politiques actuelles. Un tel indicateur serait un argument que notre Université pourrait faire valoir au Ministère dans le cadre des négociations budgétaires.